Le chevalet

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Le chevalet est une pièce maîtresse de tout les instruments à cordes, c'est en partie de lui que va dépendre la justesse de l'instrument. Le chevalet est la pièce qui soutien les cordes au niveau du corps de l'instrument, il permet de régler la hauteur des cordes (indépendamment chevalet type Fender, ou toutes en même temps chevalet type Gibson) sans enlever les cordes et parfois sans les détendre. Le chevalet peut être «flottant»  c'est-à-dire qu'il tient grâce à la pression des cordes, ou alors fixe, c'est-à-dire collé, comme sur les guitares classiques.

Le chevalet des guitares électriques est équipé de pontets réglables, contrairement aux  guitares classiques, et acoustiques, qui ont un chevalet fixe muni d'une barrette pré-réglée, c'est pour cette raison que les chevalets fixes sont en biais par rapport aux cordes.
Les pontets réglables sont de petits sillets indépendants réglables grâce à une vis, ils servent à régler la justesse des notes sur tout le manche (le diapason) de chaque corde individuellement.



Le chevalet fixe
Les chevalets type Fender
Les chevalets de la Fender Telecaster
Les chevalets de la Fender Stratocaster
Les chevalets type Gibson
Le chevalet trapèze
Le chevalet cintré 1ère version
Le chevalet cintré 2ème version
Le chevalet tune-o-matic ABR-1 1ère version

Le chevalet tune-o-matic retainer & nylon 2ème version
Le chevalet tune-o-matic New Nashville 3ème version
Le chevalet rectangulaire (harmonica)
Le chevalet tune-o-matic Nashville Wide travel 4ème version

Le cordier d'arrêt TP-6
Le cordier d'arrêt traditionnel
Le réglage des harmoniques

 

  • Le chevalet fixe (guitares acoustiques):


Il existe plusieurs types de chevalets fixes, il y ceux qui sont pour les guitares à cordes nylon; qui ont un canal percé afin d'y fixer les cordes en faisant un noeud (chevalet pour guitare classique), il y a ceux qui sont pour les guitares folk (à cordes en métal) qui sont accompagnés de six chevilles (en plastique, en métal ou en bois) afin d'y fixer les cordes, enfin, il y les chevalets qui sont pour les guitares électriques (principalement des semi-électriques) sur lequel les cordes reposent simplement, mais n'y sont pas fixées.

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  • Les chevalets type fender :
Si Léo Fender est connu pour ses modèles de guitare électrique, ce n'est pas seulement grâce à la Telecaster (Broadcaster), la Precision Bass ou la Stratocaster, mais aussi et surtout grâce aux innovations qu'il apporta sur ses guitares. Entre les micros à aimants séparés, le vibrato, et le chevalet réglable, on peut dire qu'il n'était pas en manque d'idées. Parmi toutes ses inventions, c'est sans doutes le chevalet réglable qui pèse le plus lourd dans la balance.
La première version de son chevalet inventé durant les '40 et installé sur les Broadcaster, Telecaster et Esquire dès 1950 n'était pas totalement réglable, mais permettait déjà de régler les cordes 2 par 2 en hauteur et en longueur, c'est en 1954 qu'il améliore ce dernier et créer le chevalet "parfait" c'est à dire réglable individuellement en hauteur et en longueur.
Si le chevalet était déjà au point, cela n'arrêta pas l'esprit créatif de Léo qui créa presque un chevalet par modèle (!) c'est ainsi que les chevalets de Fender sont presque tous différents, mais la référence reste celui de la Stratocaster.
  • Les chevalets de la telecaster

Le premier chevalet réglable apparu officiellement en 1951 sur la Fender Telecaster, mais il fut déjà utilisé 2 ans auparavant sur le prototype de 1949, puis sur la Broadcaster (premier nom de la Telecaster) en 1950.  Ce chevalet est monté avec non pas six pontets indépendants, mais trois rangées de deux pontets. Ce système, bien qu'innovant à l'époque, empêche toutefois de régler parfaitement la justesse de chaque corde. Le chevalet de la Fender Telecaster subi différents changements au niveau des matériaux utilisés comme du design. On trouve aujourd'hui plein de variantes différentes; détails intéressant, le chevalet d'origine n'est pas parfaitement réglable, il fallait donc faire un changement à ce niveau, ce qui se fit durant les années '70, mais quand fender décida de faire des modèle réissus, ils reprirent le chevalet d'origine... avec ses défauts !

Le chevalet de la Fender Telecaster est le premier chevalet offrant la possibilité de régler la hauteur et la justesse des cordes. Toutefois, le réglage se fait sur 2 cordes à la fois, ce qui empêche de régler parfaitement chaque corde. La première version de ce chevalet est munie de pontets en laiton reconnaissables à leur teinte dorée, ici sur une Broadcaster de 1950 (1ère photo) au milieu des années '50, les pontets furent fabriqués en acier sans changer le design du chevalet. Au milieu des années '60, les pontets furent fabriqués à partir d'un pas-de-vis afin d'empêcher les cordes de glisser, ici sur une Telecaster de 1966 (2ème photo) car les pontets de la première version ne comportent pas d'encoches. A partir de la fin des années '60, les pontets furent améliorés en taillant deux encoches ce qui, outre le fait d'avoir le même écart entre chaque corde, le rendait plus "propre" à l'oeil, ici sur une Telecaster de 1971 (3ème photo).


Durant les années '70, le chevalet de la Fender Telecaster emprunta son design à celui de la Stratocaster, c'est-à-dire muni de 6 pontets indépendants. Ainsi, la justesse et la hauteur de chaque corde sont parfaitement réglables. Sur la première photo, on voit le chevalet d'une Telecaster Deluxe de 1974. Sur la 2ème photo, on voit le chevalet de la Telecaster Thinline de 1977. Sur la 3ème photo, on voit le chevalet de la Telecaster Deluxe de 1977, c'est exactement le même que celui de la Stratocaster sans le système de vibrato (chevalet fixe).

Après avoir fait presque une variante par modèle, Fender commençait à être à court d'idées. Sur la première photo, on voit une des dernière variante du chevalet de la Telecaster, ici sur la «Telecaster Elite» de 1983. C'est ainsi que durant les années '80, les premières ré-éditions firent leur apparition munies du chevalet des Telecaster '50, ici une «Telecaster American Vintage» de 1997 (2ème photo) le chevalet est à nouveau muni de 3 pontets soutenant chacun 2 cordes. Sur la 3ème photo, on voit le chevalet d'une «Telecaster American Standard» de 2008.

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  • Les chevalet de la Stratocaster

 

Le premier chevalet à pontets réglables individuellement en hauteur et en longueur  est apparu en 1954 sur la fender stratocaster. Il est aujourd'hui la référence des chevalets-vibratos et est désormais installé sur beaucoup d'autres modèles de différentes marques. Il s'agit d'un chevalet-cordier-vibrato, qui passe à travers le corps de la guitare, et qui est fixé par plusieurs ressorts dans une cavité du dos de la guitare, les cordes s'installent par le dos de l'instrument.
Ce chevalet existe aussi sans le système de vibrato (chevalet fixe) et est aujourd'hui décliné en énormément de variantes, mais le principe de base n'a pas changé, ce qui souligne encore une fois l'incroyable créativité de Léo Fender.

 

 

Le chevalet de la Fender Stratocaster est la plupart du temps un chevalet-cordier-vibrato. Si il existe une version fixe, c'est une exception car 99% des Stratocaster sont munies d'un vibrato. Ce chevalet révolutionnaire fut conçu en 1954 et installé sur la Fender Stratocaster apparue la même année. Il est muni de 6 pontets réglables en hauteur et en longueur, ce qui est indispensable afin de pouvoir régler la justesse de chaque corde selon leur hauteur et leur diamètre.
Sur la 1ère photo, on voit la première version du chevalet-vibrato, ici sur une «Stratocaster» de 1962, contrairement à la Telecaster, le chevalet de la Strat resta inchangé jusqu'au début des années '70. Sur la 2ème photo, on voit le chevalet d'une «Stratocaster» de 1974 dont les pontets sont plus massifs que ceux d'une Strat '60. Sur la 3ème photo, on voit le chevalet d'une «Stratocaster Elite» de 1984 dont les pontets ont un design particulier, à noter que ce modèle possède un autre type de vibrato, qui par rapport à la version traditionnelle s'avère être un fiasco! Sur la 4ème photo, on voit le chevalet en version fixe (sans vibrato) ici sur une «Stratocaster American Standard» de 1986 dont les pontets sont encore plus massifs que ceux d'une Stratocaster '70.
  • Les chevalets type Gibson:

Contrairement à Fender, les chevalets de Gibson n'a pas été décliné sous autant de variantes. Si entre l'apparition de la Les Paul model (goldtop) en 1952 et celle de la Les Paul Custom en 1954, le chevalet a changé pas moins de 3 fois (chevalet trapeze '52, chevalet cintré '53, chevalet tune-O-matic '54), le chevalet principale de Gibson connu sous le nom de Tune-O-Matic ou ABR-1 est resté le standard de la marque.
Mis à part la version rectangulaire du chevalet tune-o-matic "Harmonica" installé sur certains modèles pendant les années '70, le chevalet  tune-o-matic  est encore monté aujourd'hui, le plus courant est le tune-o-matic "New-nashville" qu'on trouve sur presque tous les modèles de la marque (voir la Dark Fire ou la robot).
Il est à noter que si le chevalet  garde le même design, il subit quelques modifications,depuis sa  création, et se décline aujourd'hui sous différentes variantes... voici les détails à savoir.

  • Le chevalet trapèze "Les paul" (wrap-under)

Le tout premier modèle de guitare électrique de chez Gibson était la "Les Paul model" qui fit sont apparition en 1952. Sur les tout premiers modèles de 1952&1953, le chevalet d'origine était le chevalet "Les Paul" connu sous le nom de «chevalet trapèze».
Ce chevalet est très caractéristique et peu pratique, car les cordes passe sous le chevalet empêchant de les étouffer, et est également exempt de pontets, ce qui empêche de régler la justesse de la guitare.
Si ce chevalet est le chevalet mythique de la Les Paul, il fut rapidement remplacé par Ted Mc Carty, qui avait déjà crée un autre chevalet (voir ci-dessous) qui le remplaça  durant le cours de l'année suivante (en 1953).
Il est à noter que si ce chevalet à une valeur historique, il n'a jamais été monté sur d'autres guitares à part sur la Gibson Es-295 (mais cette fois avec les cordes qui passe par dessus) sinon il n'apparait que sur la Gibson Les paul goldtop de 1952 et de 1953.
A partir du courant de l'année '53, on trouve déjà le chevalet «Mc Carty» appelé chevalet cintré, et à partir de 1954, il fût définitivement remplacé par le chevalet Tune-O-Matic, en premier sur la Les Paul Custom, puis sur 90% des Gibson par la suite.

  

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  • Le chevalet cintré (wrap-over) 1ère version '53-'62

Le chevalet cintré, également appelé «chevalet d'arrêt», a été mis au point en 1952 par Ted Mc Carty, afin de remplacer le chevalet trapèze de Les Paul qui n'était pas très pratique.
Ce chevalet ne fut cependant installé qu'à partir de 1953 sur la Gibson Les Paul model. Ce "nouveau" type de chevalet nécessita un accroissement de l'angle du manche avec le corps de la guitare par rapport aux précédents modèles équipés du chevalet trapèze installé sur les «Les Paul» jusqu'alors (4ème photo).
On retrouve ce chevalet sur toute la gamme de modèles  Les Paul «Junior» et «Special» de '54 à la fin des années '60 ainsi que sur les SG/Les Paul «junior» et «Special» (mais pas sur la Flying V ni sur l'Explorer).
Ce chevalet a toutefois le désavantage de ne pas avoir de pontets réglables; il consiste en un "pont" dans lequel les cordes sont simplement fixées, exactement comme le cordier d'arrêt qui accompagne le chevalet tune-o-matic.

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  • Le chevalet cintré (wrap-over) 2ème version '62-'71

La toute première série du chevalet cintré de 1953 n'a pas de pontets, il fallut attendre 1962 pour voir apparaître une version avec des pontets "compensés"; il s'agit de pontets fixes pré-réglés selon une hauteur de corde déterminée. La hauteur des cordes (l'action) ne peut donc pas être changée sans altérer la justesse de chaque corde, la guitare ne peut donc plus sonner "juste" sur toute la longueur du manche.
On le retrouve principalement  sur les Gibson SG «Junior» et «Special» (2ème photo), les Melody Maker ainsi que sur les Firebird «I» et «III» de l'époque '60 (1ère photo). Etonnamment, on le retrouve sur des modèles plus récents comme sur la gamme «Goddess» (SG et Les Paul) de 2006 (3ème photo).

 
A gauche, on voit une «Les Paul Goldtop» de 1954 (1ère photo), ainsi qu'une «SG Special» de 1961 toutes deux munies de la première version du chevalet cintré qui ne comporte pas de pontets. Sur les photos de droite, on voit une «Firebird I reverse-body» de 1964 (3ème photo) et une Les Paul Goddess de 2006 (4ème photo) qui sont munies de la 2ème version du chevalet cintré muni de pontets compensés. Il est à noter que les modèles munis du chevalet cintré (1ère et 2ème version) forcent à avoir une hauteur de corde donnée, la hauteur des cordes (l'action) ne peut donc pas être changée sous peine de dérégler complètement l'instrument!
 

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  • Les chevalets tune-o-matic:  

  • Le chevalet Tune-o-matic "ABR-1" '54-'61:  

Le chevalet tune-o-matic de Gibson fut mis au point en 1952 par Ted Mc Carty, mais fut installé pour la première fois en 1954 sur la Les Paul Custom. Ce nouveau chevalet à été crée afin de s'adapter aux guitares à table plate (flat top) comme celles à table bombée (arch top). Le but était d'obtenir un chevalet qui puisse prendre en compte les différent ajustements en longueur d'une corde afin d'en parfaire l'intonation.
Il s'agit d'un système de chevalet contenant 6 pontets indépendants reliés à une vis (sans ressorts) servant à les avancer ou à les reculer selon l'action des cordes. Ce chevalet n'était pas tant innovant que ça si ce n'est pour Gibson, car Fender avait sorti son chevalet-cordier-vibrato la même année et celui-ci permet un réglage indépendant de la hauteur et de la longueur du diapason. Le chevalet tune-o-matic est  aujourd'hui une référence tout comme le chevalet de la stratocaster.

Sur la première photo, on voit que le chevalet est exempt de fils, les pontets tiennent grâce à la tension des cordes, il est alors facile de perdre un pontet si une corde casse. Sur la  2ème photo, on voit l'inscription "Gibson ABR-1" au dos du chevalet, on peut noter que seuls deux pontets sont restés en place! Au milieu, on trouve les «inserts» ainsi que les molettes ou rondelles qui permettent de regler la hauteur sans tourne-vis. Sur la photo de droite, on voit  le numéro de patent  "2'740'313" inscrit au dos du chevalet à la place de l'inscription ABR-1 à partir du milieu des années '60.
 

Voici quelques modèles des années '50, tous munis du chevalet tune-o-matic 1ère version qui est exempt du fils qui retient les pontets. A gauche, la gibson Explorer de 1959. Au milieu, la gibson Flying V de 1959. A droite la  gibson Les Paul Standard de 1959.

  • Le chevalet Tune-o-matic "retainer" '61-'71:
En 1961, le chevalet tune-o-matic subit un petit changement et ses pontets jusque-là toujours en nickel était également disponible en nylon. Le seul changement de cette version par rapport à l'ancienne est l'ajout d'un petit fil en métal servant à retenir les pontets, d'où son nom de tune-o-matic "retainer".
Les chevalets tune-o-matic retainer avec des pontets en nylon qui furent utilisés entre 1961 et 1971 ne sont pas les meilleurs; en effet, la matière qui soutient les cordes doit être dense afin d'obtenir une meilleure transmission de la vibration. En clair, le nylon étant moins dense que le nickel, il offre moins de sustain. Malgré le fait qu'il soit muni du fil, il est appelé tune-o-matic "nylon".
Sur ces photos, on voit le chevalet «tune-o-matic retainer» sous tous ses angles. Mis à part l'ajout du fil, cette version est exactement la même que la précédente. A gauche, on retrouve l'inscription "Gibson ABR-1". Au milieu à gauche, on voit que les pontets sont retenus. Au milieu à droite, on voit que le fils est simplement "planté" dans deux petits trous percés dans le chevalet. A droite, on voit les trous dans lesquels sont placés les pontets.

Voici quelques exemplaires munis du chevalet "tune-o-matic nylon" dont les pontets  sont en nylon. Sur la photo de gauche, on voit que les pontets peuvent être orientés des deux côtés. Au milieu, on voit le chevalet une fois monté, tandis qu'à droite, on voit les inserts une fois installés ainsi que la molette permettant de régler la hauteur des cordes.
 

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  • Le chevalet Tune-o-matic "new nashville" '71-aujourd'hui :
Ce chevalet est apparu en 1971 et fut baptisé "new tune-o-matic" ou "nashville tune-o-matic"; il s'agit d'un chevalet tune-o-matic plus large et plus lourd dont les pontets sont enfermés pour un meilleur sustain. Les molettes ou "rondelles" vissées aux inserts supportant le chevalet sur l'ancienne version du tune-o-matic, ont été remplacé par un système qui consiste en une vis en forme de "toupille" qui soutient le chevalet. La "toupille" se vis dans un goujon inséré dans la table de la guitare remplaçant le système d'inserts. Ce type de chevalet est plus ergonomique, mais il ne permet pas de régler la hauteur des cordes sans en baisser la tension, contrairement à son prédécesseur dont la hauteur se règle très facilement même avec les cordes tendues. C'est la variante la plus courante.

Sur la première photo, on voit que le chevalet ne porte plus l'inscription "ABR-1" ni de numéro de patent. Sur la deuxième photo, on peut noter que les pontets ne sont pas tous orientés dans la même direction, il faut donc faire attention en l'enlevant, car le sens des pontets peux avoir un influence, il est préférable que les pontets qui sont orienté en direction du cordier soient sous les cordes graves.  Sur la 3ème photo, on voit la "toupille" qui soutient le chevalet et qui permet de régler sa hauteur. Sur la 4ème photo, on voit les goujons insérés dans la table dans lesquels se vis la toupille, ici sur une «Les Paul Standard» de 1976.


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  • Le chevalet Tune-o-matic "Rectangulaire" '71-'82 :

En 1971, une nouvelle version du chevalet tune-o-matic fabriquée en Allemagne par Schaller fut utilisée par Gibson. Appellé "tune-o-matic rectangulaire" (rectangular tune-o-matic), il est également connu sous le nom de "chevalet harmonica" en raison de sa forme. Ce chevalet est deux fois plus large que le chevalet tune-o-matic standard et offre donc un plus grand rayon d'action. Les pontets sont "enfermés" et fixés sur des vis à deux têtes, ce qui permet de régler les pontets de chaque côté. Le chevalet repose sur deux grosses vis adaptées à sa forme, avec un pas-de-vis sur la tête. Une fois monté, les vis ne se tournent pas à la main, mais seulement avec un tourne-vis. Ce chevalet était principalement installé sur les Gibson SG standard et Custom des années '70 et sur quelques Gibson Les Paul ainsi que sur d'autres modèles méconnus fabriqués à Nashville comme la Gibson S-1 ou la Gibson Marauder. Toutefois, ce chevalet est le pire des chevalets de Gibson car le métal utilisé a une très forte tendance à s'effriter dans le pas-de-vis! Ce chevalet fut installé entre 1971 et 1982.

Sur la photo de gauche, on voit la différence entre la vis du chevalet "new nashville tune-o-matic" et celle du chevalet "tune-o-matic rectangulaire" qui est deux fois plus large. Au milieu et à droite, on voit le chevalet une fois monté, et on peut voir que les vis des pontets ont une tête de chaque côté, ici sur une «Gibson The SG» (photo du centre), et sur une «Gibson S-1» à droite. On peut noter que le métal à tendance à s'effriter en regardant le "pas-de-vis" des vis de support (3ème photo). Sur la 4ème photo, on voit bien l'inscription "made in Germany" qui indique que ce chevalet est fabriqué en Allemagne par la marque Schaller.

Sur la «SG pro» de 1971 et sur la SG 100 de 1972, on trouve une variante de ce chevalet, mais en plus sobre. Il a la même forme,  mais n'est pas constitué d'un bloc de métal usiné, mais d'une plaque de métal pliée puis trouée afin d'y fixer les pontets. Les vis de ce chevalet n'ont qu'une seule tête et sont rivetées de l'autre côté. Etant fait d'une plaque de métal de 2mm, ce chevalet manque de masse et n'offre pas un bon sustain (durée de la note).
La variante du chevalet rectangulaire qu'on retrouve sur quelques rares modèles de SG que sont la «SG pro» et la «SG 100» est une version épurée de celle de Schaller. Sur la photo de gauche, on voit que la tête des vis dépasse en comparant les deux versions. Sur la photo du centre, on voit les vis qui soutiennent le chevalet et on voit également que les vis sont rivetées de l'autre côté. Sur la photo de droite, on voit le dessous du chevalet et on voit bien que le chevalet est constitué d'une fine plaque de métal.
Voici quelques modèles qui sont équipés du chevalet rectangulaire de Schaller. En premier, une guitare extrêmement rare, la Gibson «The Les Paul» de 1976 en finition cherry. Sur la photo du centre, on voit une Gibson «SG special» de 1974, à noter les micros «mini-humbucker» noirs de ce modèle. Sur la 3ème photo, on voit un modèle plutôt méconnu, une Gibson «S-1» de 1976. Le chevalet rectangulaire est toutefois le pire des chevalet permettant de régler l'action utilisé par Gibson, n'utilisant pas les mêmes goujons, on ne peux pas le remplacer par un autre sans faire appel à un luthier.
 

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  • Le chevalet Tune-o-matic "Nashville wide-travel" '77 à aujourd'hui:
C'est en 1977 que Gibson sort encore une autre variante de son chevalet fétiche sous le nom de "Nashville wide-travel tune-o-matic"; Ils s'agit d'un chevalet un peu plus large que les premières versions (mais moins que le chevalet rectangulaire) et dont les pontets sont toujours "enfermés". L'autre changement se situe sur la vis en forme de toupille qui est munie d'un pas-de-vis (afin de pouvoir régler la hauteur de cordes sans les détendre), mis à part ces changements, le chevalet reste le même. 

 

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  • Le cordier d'arrêt TP-6  '78 à aujourd'hui :  
A partir de 1978, on peut trouver quelques modèles de Gibson muni d'un cordier d'arrêt inspiré du système de vibrato Floyd Rose inventé en 1977. Le cordier d'arrêt TP-6 de gibson possède le système d'accordage fin qui permet d'accorder la corde précisément (mais il faut être accordé au préalable). Il s'agit de 6 vis reliées aux 6 pontets qui permettent de parfaire l'accordage. Les vis ne servent pas à s'accorder mais bien à peaufiner l'accordage.

A gauche, on voit le cordier d'arrêt «Gibson TP-6» monté sur une «Flying V CMT» de 1981. Sur la 2ème photo, il est monté sur une «Firebird V» de 1982. Sur la 3ème photo, il est installé sur une «Les Paul Artist» de 1980. Sur la 4 ème photo, on voit le cordier sans cordes.
  

Voici une vue du corps des 3 modèles cités; à gauche, on retrouve la «Flying V Curly Maple Top» de 1981, au centre on a une «Firebird V» de 1982, et à droite, on voit une «Les Paul Artist» de 1980. Ce cordier d'arrêt peux toutefois être installé sur tous les modèles équipés d'une cordier d'arrêt traditionnel.
  • Le cordier d'arrêt '53 à aujourd'hui:
Le cordier d'arrêt est apparu entant que cordier avec le chevalet tune-o-matic standard (stop tailpiece) en 1954, mais il servi également de chevalet-cordier déjà à partir de 1953; il était alors appelé chevalet cintré (voir ci-dessus).
Le cordier d'arrêt n'a d'autres utilités que de fixer les cordes. Cependant, la matière qui le constitue est également prépondérante au sustain de l'instrument, il faut qu'il soit au minimum 1cm plus bas que le chevalet pour optimiser le sustain.


 

  • Le réglage des harmoniques

Les pontets sont de petits sillets réglables, servant à régler la justesse de l'instrument (le diapason de chaque cordes). Suivant la hauteur des cordes par rapport au manche (l'action) ainsi que le diamètre de la corde, il faut régler les pontets.
Les cordes se tendent un minimum entre leur point de base (quand on n'appuie pas dessus) et les frettes, surtout au milieu du manche là où l'écart est le plus grand, ce qui change la hauteur de la note d'un iota qui du coup n'est plus juste à 100%. Le pontets servent à régler la justesse des notes sur tout le manche.
Quand on s'accorde avec un accordeur et que les accords sonnent justes en bas de manche mais faux au milieu du manche, c'est un problème de «justesse», ce qui se règle par le biais des pontets. A moins d'avoir un système de vibrato, ce réglage est facile et peut être fait même par un débutant explications...

Pour régler les harmoniques, il faut 10 minutes, un tourne-vis, un accordeur et savoir faire des harmoniques naturelles (quand on frôle la corde au dessus d'une frette sans la toucher). La justesse des notes se règle par rapport aux harmoniques naturelles; dans un premier temps, il faut s'accorder avec un accordeur, puis frapper une harmonique soit au dessus de la 12ème frette (pas la 12ème case) soit au dessus de la 18ème frette; préférez la 12ème case si les cordes sont éloignées du manche ou si le manche est un peu bombé, et faites-le à la 18ème case si le manche est à peu près plat.
L'harmonique est toujours juste, c'est donc par rapport à cette harmonique que l'on va régler la corde, faite une harmonique et jouez la note en dessous (12ème frette = 12ème case) si les notes ne sont pas à la même hauteur il faut déplacer le pontet soit vers l'avant (côté manche) si la note est plus grave que l'harmonique ou vers l'arrière (côté potentiomètres) si la note est plus aiguë que l'harmonique. Cependant, il faut ré-accorder la corde à chaque fois que vous déplacez un pontets car la hauteur change quand on le déplace. Après, il vous suffit de  répéter l'opération sur les autres cordes et votre guitare sera réglée.
Si vous avez une guitare munie d'un vibrato cette opération sera un peu plus longue mais le principe reste le même. Si vous ne pouvez pas régler une corde parce que le pontets est à l'extrémité, il faut changer la hauteur du pontet ou du chevalet, la plupart du temps, il faut le rabaisser, mais il se peux que vous deviez le monter. Si la corde frisent parce qu'elles sont trop en contrebas, mais que vos harmoniques sont justes, il faut régler la Truss-rod (barre de tension du manche), mais je ne vous conseil pas de le faire vous même sous peine de ruiner votre instrument, emmenez votre guitare chez un luthier (plutôt que dans un magasin) et demandez lui de vous régler la courbure du manche, sinon demandez-vous si vous préférez jouer sur une guitare qui frise mais qui sonne juste ou alors une guitare qui ne frise pas mais qui ne sonne que sur les 7 premières cases !

 


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Jérôme Fischer - Contact: info@jerrock.com