Gibson l'histoire de la firme

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Gibson Incorporation

C'est au mois de Juillet 1917 que les nouveaux bâtiments situés au 225, Parsons Street à Kalamazoo furent inaugurés et, pendant longtemps, les guitares furent produites à la même adresse...
Au lendemain de la première guerre mondiale, qui n'affecta pas particulièrement la production de la marque, les mandolines virent leur popularité décliner légèrement au profit du banjo, voir à un degré moindre, de la guitare.
Les premiers banjos Gibson furent ainsi introduits en 1918 pour répondre à cette nouvelle demande du public. L'année suivante, Gibson devait s'enrichir d'un apport remarquable en la personne de Lloyd A. Loar qui vint travailler dès fin 1919 à la nouvelle usine.
Né en 1886, Loar A. Lloyd était une personnalité brillante et polyvalente, puisque à la fois musicien, auteur, compositeur, ingénieur, professeur et plus encore !
Très rapidement, il occupa chez Gibson des responsabilités multiples allant de la conception à la production, en passant par les achats ou même la réparation...
Sans doute a-t-on attribué à Lloyd Loar plus qu'il n'a véritablement réalisé au détriment de gens comme George D. Laurian ou Lewis A. Williams, mais il demeure cependant le grand artisan de la série de « Master Model ». Rappelons que cette fameuse série comprend la mandoline « F-5 », la guitare « L-5 », le Mando-Cello « K-5 », le Mandola « H-5 » ou encore le banjo « Mastertone ».
Lloyd Loar était même prêt à aller beaucoup plus loin, comme vous pourrez le voir en détails par la suite, notamment en matière d'amplification et même d'électrification d'instruments à cordes.
La guitare « L-5 » devait subir quelques modifications après son introduction en 1924, mais elle demeure encore aujourd'hui l'une des réussite les plus achevées en guitare acoustique.
Malheureusement, Loar était " trop en avance sur son temps ", et il semble qu'un désaccord avec Guy Hart, devenu secrétaire et directeur général de Gibson en 1924, l'ait conduit à quitter prématurément la société à la fin du mois de la même année.
Le court passage de Lloyd Loar n'en a pas moins marqué fortement la progression de Gibson. Peu après l'arrivée de Loar, «Thaddeus Mc Hugh» avait mis au point, puis fait breveter en 1922 une invention capitale dans le développement de la guitare moderne : l'armature de renfort métallique réglable pour les manches connu sous le nom de «Truss-Rod». Cette invention permis d'affiner considérablement les manches des différents instruments Gibson dès les années '20. Depuis cette époque, le brevet est tombé dans le domaine public et toutes les guitares modernes, sont équipées aujourd'hui de cette armature dont l'idée initiale remonte à plus de 80 ans !
C'est également au début des années 20 que Gibson commença à fabriquer ses propres cordes pour mandolines, guitares ou banjos, commercialisées naturellement sous le nom de la marque.
La deuxième partie des années '20 marquera la fin de l'ère de la mandoline et le début de celle du banjo, dans lequel Gibson brillera de façon tout aussi éclatante grâce aux modèles de la série « Mastertone » tels les «All American», «Florentine» et autre «Bella Voce». A cette époque les nom de la marque fut changé passant de «Gibson Mandolin Guitar Compagny» à «Gibson Inc» tout court, pour des raisons alors évidentes.
Puis, en 1928, «Gibson Inc» présenta ses premières guitares dites «Flat Top» (à table plate) et notamment le fameux modèle «Nick Lucas». Le «The» disparut devant «Gibson» au commencement des années '30, pratiquement au début de la période où la guitare commençait à supplanter définitivement le banjo pour devenir enfin l'instrument « populaire » par excellence.
Après avoir conçu les premières guitares « Jumbo » vers 1934, Gibson introduisit en 1935 une gamme complète et remaniée de guitares à table galbée comportant à l'instar de la fameuse « L-5 » de Loar, deux ouïes en « ƒ » à la place d'une bouche ronde.
La « L-5 » fut également revue et sa caisse portée à 17” de large au lieu de 16”, Gibson présenta simultanément d'autres modèles de format similaire, les « L-12 », les « L-10 » et « L-7 ». Toutefois, la grande nouveauté de l'époque fut la « Super 400 »avec sa caisse de plus de 18” de large d'un format dit « Super Grand Auditorium ». La désignation de ce modèle fut alors simplement tirée de son prix plutôt astronomique pour l'époque qui était de 400 $ !!
Mais déjà, une autre révolution encore plus importante se préparait pour Gibson, avec l'introduction de la guitare hawaïenne électrique au début de 1935, suivie peu après par la guitare « acoustique électrique », les guitares « ES » ( Electric Spanish ).
Gibson venait de se lancer à son tour dans la guitare électrifiée. Les débuts allaient certes être timides, mais le processus conduisant conduisant à la création d'une nouvelle famille d'instrument était engagé de manière irréversible.
Les premiers violons en 1937, puis les premières guitares classiques en 1939 contribuèrent à définitivement de Gibson le plus grand fabriquant mondial d'instrument à cordes de l'époque.
La deuxième guerre mondiale devait évidemment stopper quelque peu l'élan pris par Gibson, à partir de 1942, toute production fut pour ainsi dire arrêtée jusqu'à la fin de l'année 1945. Seuls quelques modèles furent assemblés durant cette période à l'aide de pièces et d'éléments détenus en stock.

 

 

C.M.I. (Chicago Musical Instrument)

En 1944, Chicago Musical Instrument ou «C.M.I», prit le contrôle de «Gibson Inc.», et Maurice H. Berlin, président de « C.M.I » devint secrétaire général et trésorier de Gibson. A compter de cette date, le service des ventes Gibson sera définitivement installé à Chicago, tandis que l'usine de Kalamazoo se concentrera sur la fabrication et la création de nouveaux modèles.
La période suivant immédiatement la guerre allait marquer l'ascension irrésistible de la guitare électrique. Après une période de « privation » due à la guerre, la demande pour des instruments à cordes était quasi phénoménale, avec notamment la grande vogue des guitare « hawaïennes ». Grâce à des bâtiments supplémentaires érigés en 1945, Gibson avait pratiquement doublé la superficie de ses ateliers, et la production était à même de répondre à cette demande sans précédent.
  - En mars 1948, «Theodore M. Mc Carty» rejoignit Gibson, dont il allait prendre la présidence et la direction en 1950 après le départ à la retraite de Guy Hart. Ted Mc Carty oeuvra dans la voie tracée par ses prédécesseurs, mais on peut affirmer sans l'ombre d'un doute qu'il contribua encore plus que tout autre à faire valoir internationalement le nom de Gibson, ne serait-ce que pour les nombreux modèles originaux qui virent le jour durant sa présidence.
Ainsi, en 1952, après avoir surmonté diverses réticences à l'encontre de ce nouveau concept en matière de guitare qu'était la guitare pleine (guitare électrique), Gibson introduisit grâce à Ted Mc Carty la première guitare de la fameuse série « Les Paul ». Il est aujourd'hui parfaitement inutile d'insister sur le succès inégalé de cette série, qui, au fil du temps, allait même s'identifier à l'image de la guitare électrique.
Puis, en 1958, afin de combler en quelques sorte le fossé existant entre les guitares « semi-électrique » et les guitares « pleines », Gibson présenta, toujours sous la férule de Ted Mc Carty, sa série semi-acoustique du nom de « ES-335 », dont il suffit de dire que le principe en a été copié depuis par tous les concurrents de Gibson.
Les années '50 furent ainsi le témoin de la création de nouveaux modèles, déstinés à suivre l'évolution des différents courants musicaux, mais à partir de 1958, une demande accrue justifia l'agrandissement spectaculaire de l'usine. Gibson avait déjà érigé en 1935 et 1945 différents bâtiments supplémentaires sur le terrain de Parsons Street, mais les nouvelles implantations de 1950, puis surtout 1960 devaient plus que doubler la capacité de Gibson, et démontrer le dynamisme conquérant de la marque.
En 1962, une deuxième usine située sur East Ranson Street fut même inaugurée pour abriter les activités électroniques de Gibson, autrement dit amplificateurs et micros. Walter Fuller fut nommé directeur de cette usine tandis que Richard Evans devenait ingénieur en chef électronicien. Par la suite, en 1964, une troisième unité fut même créée à Kalamazoo pour recevoir la division électronique, tandis que l'usine N°2 était utilisée en complément de l'usine principale à Parsons Street pour la fabrication d'instruments.

 

Gibson & Epiphone 

En 1957, à la suite de problèmes financiers , «Orfie Stathopoulos» avait décidé de vendre la société «Epiphone» fondée au début des années '20 par son frère « Epi Stathopoulos ». Epiphone produisait jusqu'alors une gamme d'instruments de qualité, en compétition directe avec les modèles de Gibson. Après une rapide évaluation, et surtout afin d'éviter toute complication pouvant surgir de la situation juridique d'Epiphone, Gibson n'acheta que le nom commercial, ainsi que les brevets et les matrices nécessaires à la réalisation des modèles, tandis que l'usine et les machines étaient achetées par «Guild».
Les premières Epiphones «made by Gibson» furent réalisées en 1959 et offertes par l'intermédiaire d'un réseau de concurrent du réseau Gibson normal. A partir de la fin 1960, après un agrandissement des locaux de l'usine, les différents modèles Epiphone furent en fait produits à Kalamazoo simultanément avec la gamme Gibson. Cette fabrication parallèle  sera arrêtée en 1968 quand Gibson décidera de consacrer la totalité du potentiel de l'usine aux seuls modèles Gibson, et à partir de 1969, le nom «Epiphone» sera appliqué à des instruments réalisés au Japon .
Les ventes de guitares enregistrèrent une progression fantastique au début des années '60, notamment avec le succès des guitares semi-acoustiques, et surtout l'envol des guitares pleines de type «SG» ou «Melody Maker» dont les ventes se chiffrèrent en milliers d'exemplaires. Le point culminant de qui est généralement appelé le premier «Guitar Boom» se situe vers 1965, et les ventes de Gibson doublèrent vers Janvier 1964 à juin 1966 ! Soit une progression record de 1250 % depuis 1949 !!!
En novembre 1965, Ted Mc Carty et John Huis donnèrent leur démission afin de se consacrer, après tant d'efforts pour Gibson, à la conduite de petite affaire d'accessoires qu'ils venaient de racheter à Paul Bigsby. En fait, il devaient rester en poste jusqu'au 30 juin 1966, date à laquelle Al Stanley et Ed Strand leur succédèrent brièvement. Puis en février 1968, Stanley Rendell, vice-président de «C.M.I.» depuis 1963, deviendra à son tour président de Gibson avec, à compter de 1971, Tom Fetters comme adjoint.
Par ailleurs, il convient de noter qu'en septembre 1967, un jeune guitariste du nom de Bruce J. Bolen avait également rejoint les rangs de Gibson pour devenir le «démonstrateur maison» après avoir brillamment passé le test d'entrée proposé par Maurice Berlin.
 

L'époque Norlin... Les années noires

A la fin de l'année 1969, très exactement en décembre, un communiqué annonça aux employés de C.M.I. (et donc à ceux de chez Gibson) que E.C.L Indusries Inc. venait de prendre le contrôle de C.M.I. et avaient plus de 90% du capital. Cependant, Gibson Inc resta pour le public sous la férule de C.M.I jusqu'en 1974 environ, date à laquelle apparaîtra le nom de «NORLIN».
Norlin est la contraction de H. Norton Stevens, président de E.C.L. Indusries Inc, et de Maurice H. Berlin, president de C.M.I.
Gibson devint alors une filiale de «Norlin Musical instruments», elle-même membre du groupe Norlin Industries, dont les activités sont multiples puisque, outre les instruments de musique (Gibson, Moog, Lowrey ... ), Norlin s'occupe de cristaux à quartz, d'équipement en tungstène et même de bière !
Le groupe à ainsi réalisé, en 1978, un chiffre d'affaires supérieur à 1 mllliard de francs. L'arrivée de «E.C.L Industries», puis celle de «Norlin», donna une impulsion nouvelle à Gibson qui devait se traduire par une recrudéscence de modèle totalement inédits à partir de 1972, tels les «L-5 S» «L-6 S» ou encore les «L-9 S», puis plus tard par des réalisations radicalement originales, comme la série «Mark» ou la série «RD».
En 1974, une nouvelle usine fut érigée à Nashville, l'une des capitale de la musique Américaine, pour permettre à Gibson de mieux absorber la croissance de son activité.
Après avoir été initialement destinée, entre autre, à la réalisation des nouvelles guitares acoustiques du type «Mark», l'usine de Nashville se concentre désormais sur la production de guitare pleines, tandis que celle de Kalamazoo qui peut en fait réaliser tous les modèles, fonctionne un peu comme un régulateur selon l'évolution du marché.
Entre temps, Stan Rendell s'était retiré à son tour en 1976, et Carl Spinosa était devenu le patron de Kalamazoo, avec Chuck Schneider comme responsable direct au sein de Norlin. Whitey Morrison avait, pour sa part, pris en charge la nouvelle unité de Nashville. Puis en 1978, James Deuloo (qui était chez Gibson depuis près de 20 ans) succédait à Carlos Spinosa à la tête de l'usine, tandis que Robert Mc Rann prenait la place de responsable de Chuck Schneider.
C'est également en 1978 que Bruce Bollen devenait officielement responsable du département « Recherche et Développement », alors que depuis de nombreuses années, il était à l'origine de la plupart des nouveaux modèles de la marque. Ensuite, c'est Martin Locke, anciennement chez «Lowrey» qui vient remplacer Robert Mc Rann pour devenir le nouveau président de Gibson, qui constitue désormais une division directe et indépendante de « Norlin Industries ».
Au seuil des années '80, le nom de Gibson possède toujours le même pouvoir et la même magie sur tous les guitaristes, amateurs et professionnels. Chaque employé chez Gibson est d'ailleurs parfaitement conscient de l'héritage qui est le sien, ainsi que de la difficulté qu'il y a à se surpasser pour maintenir cette image de marque à la place qui est la sienne.

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Jérôme Fischer - Contact: info@jerrock.com